par denis64 » 27 nov. 2020, 16:50
Des systèmes destinés à peser et à verbaliser automatiquement les poids-lourds et les VUL (véhicules utilitaires légers) en surcharges font actuellement l’objet de recherches et d’essais sur une autoroute dans l’est de la France.
Les essais au cœur de l’opération de recherche sont menés par le Cerema, en vue d’un déploiement par l’État sur l’ensemble du territoire en 2021.
De 2008 à 2011, 28 systèmes de pesage en marche des poids-lourds a été déployé aux points stratégiques du réseau routier national, afin d’identifier les véhicules de transport routier présumés en surcharge (pour chaque type de poids-lourd, un poids maximal qu’il ne faut pas dépasser est fixé par le code de la route). Cependant, ce système nécessite la présence de policiers ou de gendarmes pour extraire les véhicules soupçonnés d’infraction pour subir des contre-pesées.
Cet équipement est utilisé par les DREAL lors de ses opérations de contrôle, afin de présélectionner les véhicules à contrôler, et fournissent des données détaillées du poids-lourds : le poids total, les poids d’essieux, la catégorie de véhicule, sa position sur la voie, la vitesse, la longueur, etc.).
radar.JPG
Lorsqu’un véhicule est détecté comme étant probablement en surcharge de plus de 5% par rapport au seuil autorisé, une photographie du véhicule et le relevé de la plaque d’immatriculation sont réalisés. Le système est composé de capteurs piézoélectriques conditionnées en barreaux et insérés dans la chaussée qui permettent de déterminer une estimation du poids statique à partir de forces d’impacts dynamiques appliquées par les roues des poids lourds lors de leurs passage sur les capteurs. Lors des contrôles, les policiers et les contrôleurs des transports terrestres se connectent à distance au système depuis une aire de contrôle à l’aide d’une tablette tactile pour visualiser en temps réel les véhicules présumés en infraction et les extraire du trafic pour être pesés à l’aide d’un appareil homologué, voire verbalisés si l’infraction est confirmée. Le système présente une réelle efficacité avec un taux de près de 95% de surcharges confirmées.
Ces systèmes ont été déployé et évalués depuis 2008 avec l’expertise du Cerema. Près de trente EPM (équipement de pesage en marche), reliés à un serveur central, sont installés sur le réseau routier national (concédé et non-concédé). Ils contrôlent le poids de plus de 20 millions de camions chaque année.
Afin de pouvoir rendre ce contrôle de surcharge automatique, deux systèmes font actuellement l’objet de recherches portées par l’État dans l’est de la France. Ils fournissent notamment des estimations de poids statiques de poids-lourd par essieux, ceci permettant de calculer les impacts dynamiques, donc la sollicitation réelle de l’infrastructure.
Après une première phase positive d’étude de faisabilité, une seconde phase d’expérimentation menée par le Cerema et l’IFSTTAR a commencé en laboratoire et se poursuit sur l’A4. L’objectif de cette seconde étape est préparer l’homologation et de le déploiement de futurs dispositifs tout en poursuivant leur évaluation jusqu’en 2020. Deux systèmes de contrôle automatique développés par deux entreprises européennes (Sterela - France et Kapsch TC - Autriche) et une instrumentation IFSTTAR/Cerema font l’objet d’essais périodiques sur le site de Saint-Avold sur l’autoroute A4 en Moselle. Là encore, si un véhicule présente une présomption de surcharge, il est photographié et sa plaque d’immatriculation relevée, et les données sont traitées automatiquement.
Des systèmes destinés à peser et à verbaliser automatiquement les poids-lourds et les VUL (véhicules utilitaires légers) en surcharges font actuellement l’objet de recherches et d’essais sur une autoroute dans l’est de la France.
Les essais au cœur de l’opération de recherche sont menés par le Cerema, en vue d’un déploiement par l’État sur l’ensemble du territoire en 2021.
De 2008 à 2011, 28 systèmes de pesage en marche des poids-lourds a été déployé aux points stratégiques du réseau routier national, afin d’identifier les véhicules de transport routier présumés en surcharge (pour chaque type de poids-lourd, un poids maximal qu’il ne faut pas dépasser est fixé par le code de la route). Cependant, ce système nécessite la présence de policiers ou de gendarmes pour extraire les véhicules soupçonnés d’infraction pour subir des contre-pesées.
Cet équipement est utilisé par les DREAL lors de ses opérations de contrôle, afin de présélectionner les véhicules à contrôler, et fournissent des données détaillées du poids-lourds : le poids total, les poids d’essieux, la catégorie de véhicule, sa position sur la voie, la vitesse, la longueur, etc.).
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Lorsqu’un véhicule est détecté comme étant probablement en surcharge de plus de 5% par rapport au seuil autorisé, une photographie du véhicule et le relevé de la plaque d’immatriculation sont réalisés. Le système est composé de capteurs piézoélectriques conditionnées en barreaux et insérés dans la chaussée qui permettent de déterminer une estimation du poids statique à partir de forces d’impacts dynamiques appliquées par les roues des poids lourds lors de leurs passage sur les capteurs. Lors des contrôles, les policiers et les contrôleurs des transports terrestres se connectent à distance au système depuis une aire de contrôle à l’aide d’une tablette tactile pour visualiser en temps réel les véhicules présumés en infraction et les extraire du trafic pour être pesés à l’aide d’un appareil homologué, voire verbalisés si l’infraction est confirmée. Le système présente une réelle efficacité avec un taux de près de 95% de surcharges confirmées.
Ces systèmes ont été déployé et évalués depuis 2008 avec l’expertise du Cerema. Près de trente EPM (équipement de pesage en marche), reliés à un serveur central, sont installés sur le réseau routier national (concédé et non-concédé). Ils contrôlent le poids de plus de 20 millions de camions chaque année.
Afin de pouvoir rendre ce contrôle de surcharge automatique, deux systèmes font actuellement l’objet de recherches portées par l’État dans l’est de la France. Ils fournissent notamment des estimations de poids statiques de poids-lourd par essieux, ceci permettant de calculer les impacts dynamiques, donc la sollicitation réelle de l’infrastructure.
Après une première phase positive d’étude de faisabilité, une seconde phase d’expérimentation menée par le Cerema et l’IFSTTAR a commencé en laboratoire et se poursuit sur l’A4. L’objectif de cette seconde étape est préparer l’homologation et de le déploiement de futurs dispositifs tout en poursuivant leur évaluation jusqu’en 2020. Deux systèmes de contrôle automatique développés par deux entreprises européennes (Sterela - France et Kapsch TC - Autriche) et une instrumentation IFSTTAR/Cerema font l’objet d’essais périodiques sur le site de Saint-Avold sur l’autoroute A4 en Moselle. Là encore, si un véhicule présente une présomption de surcharge, il est photographié et sa plaque d’immatriculation relevée, et les données sont traitées automatiquement.